Suzuki Kizashi: Surprise!
Si on y pense un peu, on réalise que Suzuki Canada ne nous a jamais donné de voiture intermédiaire. Eh bien, la donne vient de changer. Roulements de tambours : voici la Kizashi. Est-ce parce que Suzuki nous a habitués à des utilitaires et à des compactes qu’on n’attendait rien de la Kizashi? Surprise : elle impressionne. Visuellement d’abord, avec ce coffre qui se relève en aileron naturel, souligné par deux échappements triangulaires chromés. Par contre, on est moins sûr de cette calandre malencontreusement traversée par le parechoc; la grille plonge démesurément, et ça fait pas mal trop… Suzuki.
Sous le capot, pas de V6 grondant, plutôt un quatre cylindres (2,4 litres) de 180 chevaux. C’est respectable, mais ce n’est pas là que le courant passe. La transmission CVT, avec ses six rapports virtuels au volant, livre des reprises plus bruyantes que franchement dynamiques, quoique très linéaires et dans l’instantanéité. Reste que lorsqu’on pousse, ça a beau résonner, le paysage ne défile pas plus vite pour autant.
Si le courant passe – et de belle façon! –, c’est plutôt au niveau de la direction et de la suspension. À un point tel que nous avons décidé de mettre la Kizashi en piste et de voir de quoi il en retournait vraiment. Pas question de faire les fous sur la route…
C’est au circuit mirabellois ICAR que nous avons mené notre p’tite virée (merci pour le bel accueil!) et dès les premiers tours, on a bien senti l’assurance de la traction intégrale (de série), de même que la grande rigidité de caisse. La direction, d’une substantielle résistance à la limite du lourd, transmet directement – et fort plaisamment – les sensations, en plus de permettre à la voiture de se placer avec aplomb.
La suspension, quant à elle, absorbe les vibreurs de piste sans nous démolir la colonne vertébrale. Très bien connectés au bitume, les éléments suspenseurs travaillent diligemment et bronchent à peine. La plupart des berlines intermédiaires se dandinent pas mal plus que ça…
Ajoutez à cela un excellent freinage transmis par une pédale franche et réactive, et vous avez entre les mains une berline qui se montre à la fois solide, prévisible et ô combien intéressante à conduire. On n’a qu’un seul – non, deux regrets : la puissance limitée (à quand le turbo?) et l’absence de boîte manuelle.
Cette dernière rendrait l’expérience encore plus palpitante, en plus de retrancher deux secondes au 0-100 km/h. Elle est dispo aux États-Unis, peut-être nous arrivera-t-elle un jour… Car il faut préciser que si nos voisins ont droit à plusieurs variantes de la Kizashi, le Canada n’en fait débarquer qu’une seule : bien équipée, à partir de 29 995 $.
Ça comprend la traction intégrale, le cuir, le toit ouvrant, les sièges chauffants, le démarrage sans clé (yé!) et les phares antibrouillard. La totale, quoi. C’est assurément une bonne affaire, par rapport à la concurrence, mais il faudra voir si les consommateurs auront le réflexe de magasiner leur berline intermédiaire chez le constructeur qui leur sert des 4x4 depuis des années…
Fiche technique
Suzuki Kizashi
Sous le capot, pas de V6 grondant, plutôt un quatre cylindres (2,4 litres) de 180 chevaux. C’est respectable, mais ce n’est pas là que le courant passe. La transmission CVT, avec ses six rapports virtuels au volant, livre des reprises plus bruyantes que franchement dynamiques, quoique très linéaires et dans l’instantanéité. Reste que lorsqu’on pousse, ça a beau résonner, le paysage ne défile pas plus vite pour autant.
Si le courant passe – et de belle façon! –, c’est plutôt au niveau de la direction et de la suspension. À un point tel que nous avons décidé de mettre la Kizashi en piste et de voir de quoi il en retournait vraiment. Pas question de faire les fous sur la route…
C’est au circuit mirabellois ICAR que nous avons mené notre p’tite virée (merci pour le bel accueil!) et dès les premiers tours, on a bien senti l’assurance de la traction intégrale (de série), de même que la grande rigidité de caisse. La direction, d’une substantielle résistance à la limite du lourd, transmet directement – et fort plaisamment – les sensations, en plus de permettre à la voiture de se placer avec aplomb.
La suspension, quant à elle, absorbe les vibreurs de piste sans nous démolir la colonne vertébrale. Très bien connectés au bitume, les éléments suspenseurs travaillent diligemment et bronchent à peine. La plupart des berlines intermédiaires se dandinent pas mal plus que ça…
Ajoutez à cela un excellent freinage transmis par une pédale franche et réactive, et vous avez entre les mains une berline qui se montre à la fois solide, prévisible et ô combien intéressante à conduire. On n’a qu’un seul – non, deux regrets : la puissance limitée (à quand le turbo?) et l’absence de boîte manuelle.
Cette dernière rendrait l’expérience encore plus palpitante, en plus de retrancher deux secondes au 0-100 km/h. Elle est dispo aux États-Unis, peut-être nous arrivera-t-elle un jour… Car il faut préciser que si nos voisins ont droit à plusieurs variantes de la Kizashi, le Canada n’en fait débarquer qu’une seule : bien équipée, à partir de 29 995 $.
Ça comprend la traction intégrale, le cuir, le toit ouvrant, les sièges chauffants, le démarrage sans clé (yé!) et les phares antibrouillard. La totale, quoi. C’est assurément une bonne affaire, par rapport à la concurrence, mais il faudra voir si les consommateurs auront le réflexe de magasiner leur berline intermédiaire chez le constructeur qui leur sert des 4x4 depuis des années…
Fiche technique
Suzuki Kizashi
- Berline intermédiaire
- Moteur : quatre cylindres de 2,4 litres
- Performances : 180 chevaux, 170 lb-pi
- Boîte : CVT
- Traction : intégrale
- Roues : 18 pouces
- Coffre : 378 litres
- Une seule version : 29 995 $
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